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  • Photo du rédacteurJoFoot

COPA DO MUNDO #32 : Uruguay

Première nation vainqueur du mondial, il faut toujours se méfier de l'Uruguay.


Pays : Uruguay


Nombre d’habitants : 3,474 millions (2020)

Zone géographique (Fifa) : CONMEBOL (Amérique Sud)

Nombre de participations en coupe du monde : 14

Meilleur résultat : Vainqueur (1930 et 1950)

Classement FIFA : 14e


Parcours en qualifications

Au terme de la traditionnelle phase de qualification de la zone Am-Sud, l'Uruguay a terminé troisième derrière les voisins argentins et brésiliens.


Excellente lors des tournois récents, la Céleste espère continuer sur sa lancée au Qatar.


Sélectionneur : Pedro Alonso

Nommé en janvier 2022, l’entraîneur de 47 ans détient la lourde tâche de prendre la relève du long passage d’Óscar Tabárez à la tête de la Céleste (2006-2021).


Fort d’une aventure réussie au Mexique (vainqueur de la ligue des Champions de la Concacaf avec Monterrey et Pachuca en 2017 et 2019), il sort d’une expérience mitigée à l’Inter Miami.



Venu reprendre une Céleste en difficulté au début des éliminatoires, il a de suite remis l’équipe dans le droit chemin (7 victoires et 1 match nul en 9 matchs) pour accrocher un nouveau mondial.


Le MVP : Federico Valverde

L’homme du début de saison madrilène.


Joueur du mois d'Août de Liga Santander, le milieu de 24 ans est devenu indiscutable au sein de la Maison Blanche.



Fede Valverde est un couteau suisse de luxe : polyvalent, son volume d’intensité épate.


Infatigable, il sait tout faire : défendre, attaquer, il a réussi à développer ses capacités techniques pour devenir un des meilleurs à son poste.


Ce mondial peut lui permettre de confirmer cette nouvelle dimension.


La pépite : Darwin Núñez

Révélé la saison dernière à Benfica, le buteur de 22 ans est la dernière folie de Liverpool, acheté 80 millions cet été pour pallier le manque à ce poste.


Meilleur buteur de Liga NOS 2021-2022 (26 buts en 28 matchs), on a découvert à Lisbonne un véritable renard des surfaces.



Si Núñez n’est pas le joueur le plus esthétique, il reste un dribbleur efficace et très généreux dans l’effort, à l’instar d’un certain matador uruguayen.


Il vient reprendre le flambeau des grands numéros 9 uruguayens tels Edinson Cavani, Luis Suárez et Diego Forlán.


L'effectif

Pedro Alonso oscille entre un 4-3-3 novateur et le traditionnel 4-4-2 uruguayen.


Le sélectionneur a décidé de mettre sur le banc le mythique Fernando Muslera (36 ans, Galatasaray) au profit du gardien du championnat national Sergio Rochet (Nacional).


Inapte pour la phase de poules, l'absence de Ronald Araújo (FC Barcelone) représente une perte immense pour la défense uruguayenne.

Malgré sa fragilité physique, José María Giménez (Atlético) est certain d'être titulaire.


Duel d'expérience pour l'accompagner en charnière centrale.


Sebastián Coates (32 ans, Sporting) possède sur une longueur d'avance sur le recordman de sélections Diego Godín (36 ans, Velez Sarsfield, ci-dessous).



Indiscuté sur son côté gauche en sélection, le rugueux Mathiás Olivera peine à s'imposer du côté de Naples.


Titulaire pendant la phase de poules du dernier mondial, le latéral droit Guillermo Varela (Flamengo) revient d'une longue absence de 4 ans avec la Céleste.


Sous-estimé, le vivier au milieu de terrain demeure un des plus impressionnants du tournoi.


Rodrigo Bentancur (Tottenham) montre son meilleur niveau sous Conte, il forme un super duo au côté de Fede Valverde.


Rodrigo Bentancur, la métamorphose.

Derrière, l’ancien interiste Matia Vecino (Lazio Rome) et la révélation du Sporting Manuel Ugarte sont des alternatives convaincantes.


Il ne faut pas négliger la présence de Lucas Torreira (Galatasaray) et de Nicolás de La Cruz (River Plate), qui peut se déporter sur le côté gauche du 4-4-2 uruguayen.


Présence d'offensifs de grande qualité également.


Agustín Canobbio (Atletico Paranense) pourrait être la surprise sur l’aile droite uruguayenne.


Titulaire lors du dernier rassemblement, il sera en concurrence avec le prodige Facundo Pellistri, 20 ans, en perdition à Manchester United.


Numéro 10 polyvalent, Giorgian De Arrascaeta (Flamengo, ci-dessous) est un magicien.


Vraiment dommage qu'Arrascaeta n'est pas eu l'occasion d'exprimer son talent en Europe.

Sa créativité demeure bénéfique aux buteurs, marqués par une concurrence féroce.


Le constat est simple, il y a 2 places pour 3 joueurs de très haut niveau.


Luis Suárez, de retour au pays à 35 ans, conserve une place de titulaire: capitaine et meilleur buteur de la Céleste, il reste à un niveau correct au Nacional.


Pedro Alonso effectuera un choix fort entre deux joueurs au profil similaire : la fougue de Darwin Núñez ou la longévité d’Edinson Cavani (Valence).


Incertain, Cavani entame une course contre-la-montre pour être présent dès le premier match.

Performant en MLS, l'ailier Facundo Torres (Orlando) sera de la partie au Qatar, comme le buteur Maxi Gómez (Trabzonspor).


Présent lors des deux derniers rassemblements, Diego Rossi (Fenerbahçe) reste le grand absent de la liste d'Alonso.


Compo Probable :


Conclusion

La Céleste se retrouve dans le groupe H au côté du Portugal, de la Corée du Sud et du Ghana.


L’Uruguay a déjà éliminé ces équipes en phases à éliminations directes dans l’histoire récente du mondial (2010 pour les coréens et ghanéens et 2018 contre les portugais).



Un effectif fourni qualitativement et quantitativement, un parfait mélange entre expérience et jeunesse, une histoire forte avec le mondial, tout les éléments sont réunis pour réussir un gros tournoi au Qatar.

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