COPA DO MUNDO #20 : Costa Rica
Dernière mise à jour : 22 nov. 2022
Quart de finaliste surprise en 2014, le Costa Rica paraît loin de ses heures de gloire.
Pays : Costa Rica
Nombre d’habitants : 5,094 millions (2020)
Zone géographique (Fifa) : CONCACAF (Amérique Nord)
Nombre de participations en coupe du monde : 5
Meilleur résultat : Quart de finale (2014)
Classement FIFA : 31e
Parcours en qualifications
Le Costa Rica a terminé quatrième du groupe de la zone CONCACAF derrière le Canada et le Mexique, à égalité de points des USA, mais une différence de buts largement inférieure.
Passé par la case barrages, le Costa Rica a vaincu la Nouvelle-Zélande (barragiste de la zone Asie) de la plus petite des marges (1-0) pour accéder à son quatrième mondial consécutif.
Sélectionneur : Luis Fernando Suárez
Le colombien de 62 ans connaît sa troisième expérience sur le banc d'une sélection.
Suárez a participé au mondial 2014 avec le Honduras et 2006 avec l’Equateur, atteignant les huitièmes de finale.
En poste depuis juin 2021, il insiste sur la solidité défensive de son équipe, contre un bilan très honorable : 13 victoires et 6 nuls en 23 matchs, pour 16 petits buts encaissés.
La star : Keylor Navas
À 35 ans, l'ancien portier madrilène Keylor Navas commence à décliner.
Remplaçant au PSG, Navas enchaîne les pépins physiques et ne joue presque plus depuis 1 an.
En sélection, il est le capitaine et retrouve son rôle de sauveur.
Héroïque en 2014, on espère le revoir à ce niveau au Qatar.
La pépite : Jewison Bennette
L’ailier gauche de 18 ans représente l’avenir de la "Sele".
Transféré à Sunderland cet été, Bennette est un gaucher percutant, pouvant progresser dans de nombreux domaines, notamment son efficacité dans la surface adverse.
Le doublé inscrit contre la Corée du Sud en septembre dernier lui a permis de devenir titulaire sur l'aile gauche costaricienne.
Il fait parti des pépites méconnues à suivre de près au Qatar.
L'effectif
Luis Fernando Suárez tient son 11 titulaire au sein d'un 4-4-2 très compact.
Devant le rempart Keylor Navas, la défense est très expérimentée.
Concernant la charnière centrale, l'ancien joueur de Levante Oscar Duarte (33 ans, Al-Wehda) se retrouve au côté de Francisco Calvo (30 ans, Konyaspor).
Plus de 70 sélections à eux deux, ils font parti des tauliers costariciens.
Bryan Oviedo (Salt Lake), 32 ans, occupe le côté gauche.
Le poste d'arrière droit reste le plus indécis : entre les deux joueurs du championnat national Carlos Martinez et Kerysher Fuller, personne n’a pris les devants.
Le joueur le plus capé de la sélection Celso Borges (151 capes) forme un duo de milieux défensifs avec Yeltsin Tejeda (ci-dessous), passé par Evian entre 2014 et 2016.
Déjà présents en 2018, ils sont revenus au pays afin de grapiller du temps de jeu.
Le jeune Daniel Chacón (Colorado Rapids 2), 21 ans, joueur de seconde division américaine, reprendra le flambeau de la légende Borges après le Qatar.
Les attaquants demeurent moins expérimentés que leurs comparses de défense.
Jewison Bennette et Gerson Torres (Herediano) seront les joueurs de couloirs du 4-4-2 de Suarez, leur qualité de percussion doit permettre de servir le duo d’attaquant.
On retrouve au sein du duo de buteurs l’ancien espoir Joel Campbell (Club Léon).
Aujourd'hui âgé de 30 ans, le globe-trotteur passé par Arsenal s’est stabilisé dans le championnat mexicain depuis 3 ans.
Il reste le danger offensif principal de cette sélection.
Campbell gravite autour de l’avant centre de 22 ans Anthony Contreras (Herediano).
Il devra être létal au Qatar, au vu du nombre rarissime d'occasions costariciennes.
En sortie de banc, le superbe Bryan Ruiz (Alajuelense) garde de beaux restes malgré ses 37 ans.
Suárez s’appuie sur les joueurs expérimentés de l’épopée historique de 2014 (Navas, Ruiz, Campbell, Borges, Duarte).
Ce mondial représente la fin d’une ère pour la Sele, au tour des jeunes de prendre le pouvoir.
Compo Probable :
Conclusion
Le Costa Rica se retrouve dans le groupe E, celui de l’Allemagne, de l’Espagne et du Japon.
La mission s’annonce difficile au vu du vieillissement et de la baisse de niveau des cadres de l’effectif, mais surtout de l’adversité du groupe.
La Sele avait créer l’un des plus grands exploits de l’histoire de la compétition en 2014, sortant première du groupe de la mort devant l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre.
Le Qatar pourrait être l’occasion de remémorer les bons vieux souvenirs.